Date : mardi, novembre 8, 2016 @ 05:56:57
Auteur : auteur : non renseigné

Réseau dense de bornes de recharge partagées public-privé pour véhicules électriques

Nous sommes à la veille d’un tournant majeur des moyens de transports et donc de l’aménagement du territoire, avec l’arrivée de véhicules électriques/autonomes en masse. Nous avons tous à gagner à anticiper l’impact de cette révolution sur notre métropole toulousaine. Or l’électromobilité est fortement contrainte par l’optimisation de l’infrastructure de recharge. La conclusion d’une étude scientifique et économique récente confirme l’intuition qu’il est largement plus bénéfique pour les citoyens, pour la puissance publique et pour la préservation des ressources énergétiques de promouvoir un système basé sur des véhicules légers (1T), accessible (15k€), à faible autonomie (~200km), mais avec un réseau (smart) très dense de bornes de recharge lentes (3,7kW) en partage (public-privé) avec un système universel de paiement de la consommation électrique au prix du résidentiel et par smart-phone, que de laisser s’installer la reproduction largement sous-optimale du réseau de pompes à essence du début du 20e siècle, sous forme électrique, par habitude, pour des recharges très rapides, non amortissables, imposant des transports d’importantes batteries (>50kWh) et véhicules de plus de 2T et un renforcement du réseau électrique peu soutenable. Le coût élevé de ces véhicules (>50k€) freine en plus le renouvellement du parc et donc la dépollution tant attendue par nos engagements de la COP21. Ce choix stratégique ne tient qu’à un fil que certains territoires, notamment en Afrique, ont compris et vont libérer avant 2020: L’autorisation administrative (avec contraintes) d’implantation sur zone publique d’une borne de recharge partagée (usage publique) au droit de chaque habitation publique ou privée (valorisation des places de stationnement) qui en fait l’investissement (~1000€/borne) amorti sur 5 à 10ans, pour enfin donner accès à l’électricité à l’extérieur des bâtiments à autrui, en toute protection et rétribution juste de l’énergie consommée. Une telle innovation administrative serait un gain immense pour tous sauf pour les actionnaires des grandes compagnie énergétiques. Ne pas l’envisager dans le SCoT serait une faute politique grave que je ne manquerai pas de rappeler en public en 2030 si je suis encore parmi vous. Notre start-up est à Drémil-Lafage (nous travaillons avec le cabinet parisien Carbone4) et nous attendons toujours que la métropole nous donne accès à sa fibre (inutilisée à Drémil !) presque gracieusement pour bénéficier des ressources numériques, cœur de notre métier et déterminante dans notre expansion économique.