J’ai fait partie ce jour, jeudi 17 novembre 2016, du petit groupe d’amapiennes venues comprendre pourquoi ce projet refaisait surface alors qu’il avait fait l’objet de réserves sérieuses l’an dernier. L’élu de Seysses avait promis de travailler dans la transparence et en concertation avec ses administrés et voilà que ceux-ci découvrent par des voies fortuites que ce projet qu’ils ne souhaitent pas voir se réaliser sur leur commune est remis à l’ordre du jour par un autre biais. Il me semble qu’en démocratie, le citoyen doit être acteur et consulté sur un sujet aussi sensible que l’ installation d’un crématorium. Ce genre d’incinérateur s’inscrit dans la durée et, sur le long terme, les conséquences des rejets de combustion ne sont pas mesurées de manière responsable par cet élu. A quelle distance ce futur crématorium se situera-t’il de la résidence de ce citoyen, tout élu soit-il ? L’étude de faisabilité a t’elle pris en compte les nuisances spécifiques accompagnants ce projet ? Les administrés en ont ils été averti ? Quelles sont les prérogatives décisionnelles d’un maire dans ce domaine ? Qui va interpréter les résultats de cette enquête ? Vont-ils être rendus publics dans des délais permettant à la population concernée de réfléchir, évaluer et donner aussi son avis ? Beaucoup d’interrogations et un enjeu qui nous concerne tous. Jeanne Robin
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